Menu
20.02.2025

À la redécouverte de la piste Nationale

Les meilleurs descendeurs de la planète ont dévalé pour la première fois de la semaine la piste Nationale ce jeudi matin dans le cadre du premier entraînement à Crans-Montana. Ils livrent leurs premières impressions.

Treize ans après la dernière course de Coupe du monde masculine à Crans-Montana, les meilleurs skieurs de la planète ont retrouvé la mythique piste Nationale ce jeudi dans le cadre du premier entraînement en vue de la descente de samedi. « C’est joli à skier, il y a beaucoup de mouvements de terrain, cela rend les choses intéressantes », apprécie Stefan Rogentin. Le Grison, médaillé de bronze du combiné par équipes des Championnats du monde de Saalbach avec Marc Rochat, a signé le meilleur temps de ce premier essai chronométré devant l’Autrichien Stefan Eichberger et l’Italien Mattia Casse.

Le Grison a dévalé les 3800 mètres du tracé en un peu plus de deux minutes, ce qui en fait l’une des pistes les plus longues du circuit avec son départ perché, pour la première fois depuis les Championnats du monde 1987, au sommet de Bella Lui. Mais les cuisses ne brûlent pas autant que sur le Lauberhorn pour autant. Ici, les temps de course se rapprochent de ceux rencontrés sur la Streif de Kitzbühel ou la Saslong de Val Gardena. « Il y a un peu de Wengen, mais aussi de Val Gardena, même si cette piste reste unique », lance Ryan Cochran-Siegle. « C’est un tracé sympa et cool, on peut vraiment jouer avec les mouvements de terrain. »

Six skieurs déjà présents en 2012

L’Américain fait partie d’un petit groupe de six skieurs qui étaient déjà présents en 2012 et parmi lesquels on retrouve les Italiens Christof Innerhofer, Mattia Casse et Dominik Paris, mais également l’Allemand Romed Baumann ou encore le doyen de la Coupe du monde, le Français Adrien Théaux. « Franchement, je me suis régalé », a apprécié le skieur tricolore qui était même monté sur le podium du super-G ici-même à l’époque. « Ce n’est pas la piste la plus raide, ni la plus engagée, mais elle a ses particularités et c’est très sympa à skier. »

Même s’ils ont déjà évolué sur la piste Nationale il y a plus d’une décennie, cette poignée d’athlètes a redécouvert les spécificités d’un tracé à appréhender. « C’est comme si on découvrait une nouvelle piste, on y met beaucoup d’attention, on prend davantage de temps à la reconnaissance », reconnaît Adrien Théaux. « On doit prendre nos marques, comprendre le tracé, pour emmagasiner de la vitesse de haut en bas », souligne James Crawford. Le Canadien, vainqueur cet hiver de la mythique descente de Kitzbühel le certifie : « On peut prendre du plaisir sur cette piste ».

« Une descente pas si facile »

Pour Vincent Kriechmayr, la descente de samedi « ne sera pas si facile », contrairement à ce qu’estiment certains skieurs du circuit. « Toutes les pistes sont difficiles, car il n’est jamais facile de créer de la vitesse », reprend Adrien Théaux. « S’il fait beau, la piste est très agréable à skier, par contre, si le ciel est voilé, cela peut se compliquer au moment d’appuyer dans les courbes. On peut vite faire des erreurs de trajectoire qui vont nous coûter cher. »

Difficile d’émettre un pronostic pour cette descente, mais une chose est certaine : le spectacle promet d’être grandiose dans la station valaisanne.

Sponsors en titre

Chronométreur officiel

Sponsors officiels

Partenaires Broadcast & Media

Partenaires institutionnels

Fournisseurs officiels

Partenaires média